ENRACINÉES DANS L’HISTOIRE

The Stories that tie us to trees est la deuxième publication de Nadine Altounji; il s’agit d’un album composé de deux volumes. Nadine, poussée par sa passion, a réalisé dans cet album un amalgame entre les divers rythmes et formes de la musique arabe et les traditions musicales mélodieuses d’Amérique du Sud où se fusionnent les influences africaines, latines et autochtones. Le premier volume de l’album The Stories that Tie Us to Trees est inspiré par le séjour de plusieurs mois passés par Nadine en Équateur et au Pérou à étudier les diverses formes de musique locale et à échanger les connaissances musicales et culturelles avec les populations locales. Ce premier volume fait l’exploration physique et musicale des sites visités et des narrations qui y sont liées.

Ce volume est le point culminant de la collaboration entre Nadine et les gens et les musiciens locaux qu’elle a rencontrés au cours de ses voyages; il contient des chansons en espagnol et en arabe. Alors que le premier volume de l’album s’ouvre au monde et célèbre les vertus de la collaboration, dans le deuxième volume, Nadine met plus l’accent sur un terrain personnel. Il s’agit de cinq chansons personnelles et intimes, écrites, jouées et chantées par Nadine, avec Joseph Khoury à la percussion; les paroles sont en français.

L’album The Stories that Tie Us to Trees/ Enracinés dans l’histoire est co-produit et co-arrangé par Nadine et Mark Alan Haynes qui a déjà collaboré avec plusieurs artistes, dont Janet Jackson, Gladys Knight et le groupe de gospel The Sounds of Blackness.

The Stories that Tie Us to Trees Vol.1 ainsi que les cinq vidéos qui l’accompagnent ont été lancés sur toutes les plateformes numériques le 3 Juin 2022. Enracinées dans l’histoire/ The Stories that Tie Us to Trees Vol.2 sera lancé le 8 novembre 2023 à La Sotterenea,

Marcha de Flores est un hommage passionné aux femmes d’Amérique du Sud et du monde entier qui se dressent contre la violence et qui luttent pour la justice et pour l’égalité des droits. Le lancement de la chanson et de la séquence vidéo qui l’accompagne coïncide avec la Journée internationale de la femme et ce, afin d’attirer l’attention sur la situation des femmes au Pérou et dans le but de recueillir des fonds pour Mantay – organisme à but non lucratif de Cusco (Pérou) qui fournit de l’assistance aux jeunes mamans. Interprétée en espagnol par la chanteuse montréalaise Nadine Altounji, la chanson est le fruit de l’excellente collaboration entre Nadine et la poétesse et danseuse péruvienne Marcia Castro Gamarra que Nadine a rencontrée en Amérique du Sud lors de ses recherches sur les traditions musicales de l’Équateur et du Pérou en prévision de son album The Stories that Tie Us to Trees.

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BINT EL BALAD

Bint El Balad est une célébration des femmes originaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord nées dans la diaspora. Cette chanson est un hommage aux femmes que la conciliation de deux mondes différents a profondément transformées. La chanson rassemble Nadine Altounji, Nadia Bashalani and Dana El Masri, trois femmes dont les racines sont profondément ancrées dans le sol fertile des pays d’origine de leurs parents : la Syrie, le Liban et l’Égypte. Nadia et Dana sont les chanteuses principales, alors que Nadine et Mark Alan Haynes ont écrit et arrangé la musique. Nadine y joue aussi le oud, instrument dont jouait déjà son arrière-grand-père à Alep et sur lequel elle a appris à jouer les trois dernières années.

ESCARBA EN MI ALMA

Escarba en mi alma est le résultat d’une fertile collaboration auteur/compositeur qui s’étend au-delà des frontières. La chanson, qui s’inspire du Tondero, une forme de danse et de jeu de guitare du Pérou, met en scène Nadine à la guitare et au chant. La musique a été composée en collaboration avec Pedro Diaz, auteur-compositeur-interprète péruvien. Les paroles de la chanson sont de Marcia Castro Gamarra, poète et danseuse péruvienne que Nadine a connue à Cusco (Pérou) lors de ses recherches en préparation du projet. Les paroles, qui sont en espagnol, manifestent de manière poétique l’aspiration profonde des individus à mettre en valeur leur patrimoine culturel, le sentiment d’appartenance et les racines souvent déterrées et disparues à cause des conquêtes, du colonialisme et des assauts du temps.      

3ALA BALI

3ala bali (dans mes pensées) est une chanson sur le thème de la nostalgie et des souvenirs des pays d’origine transformés et parfois rendus méconnaissables par les ravages de la guerre. Bien souvent, les images de destructions traumatisantes sont les seules que nous voyons dans les médias. La chanson révèle une profonde nostalgie à l’égard de lieux et de moments différents, d’où jaillit une culture vibrante, et qui sont bien ancrés dans la mémoire collective de la diaspora éparpillée aux quatre coins du monde.

NO LO OLVIDEN

No lo olviden (Do not forget), cinquième et dernière chanson avec vidéoclip du Volume 1, est une chanson qui évoque les enfants et les horreurs de la guerre. Il s’agit d’un appel émouvant de la diaspora demandant justice et apaisement pour les familles et les cultures qui ont été déchirées par la guerre. Avec Nadine Altounji qui chante en espagnol et qui interprète aussi des mots en langue arabe, No lo olviden est une chanson qui traverse les continents, mariant langues et traditions musicales, assemblant les liens communs du désespoir et de la résilience et permettant de cicatriser les blessures causées par la colonisation et l'oppression.

LE VOYAGE

En 2018, Nadine Altounji a entrepris un voyage de quatre mois en Équateur et au Pérou pour faire une recherche sur les traditions musicales régionales (le voyage a été rendu possible grâce à une subvention de recherche du Conseil des arts du Canada). À son arrivée en Équateur, Nadine a voulu escalader Pichincha (un volcan en activité), mais un seul faux pas a mis fin à son ascension. Elle a eu le pied fracturé. Malgré cette mésaventure, elle était chanceuse : un groupe de pompiers et de secouristes qui n’étaient pas en service l’a trouvée. Les six hommes ont formé des sangles à l’aide de cordes et ils ont porté Nadine pendant cinq heures jusqu'au bas de la pente où elle a enfin été en sécurité.