ZAYT EL OUD

“Zayt el Oud” représente une étape importante dans le parcours musical de Nadine Altounji, mettant en avant sa croissance artistique. Nadine embrasse ses racines syriennes et libanaise et chante en arabe et en anglais. Co-produite avec WU-SEN, un producteur marocain (Homa Records) et artiste basé à Montréal, la chanson mêle harmonieusement les mélodies soulful de l’oud aux rythmes Afrobeat et aux paroles introspectives, créant un son à la fois innovant et intemporel. Le titre s'inspire d'une blague de WU-SEN comparant la musique de Nadine à une extraction d'huile dérivée d'un arbre oud métaphorique, de la même manière que l'huile d'olive serait extraite d'un olivier. La chanson "Zayt el Oud" vise à revendiquer et à célébrer les racines arabes de l'artiste, défiant les représentations médiatiques simplistes et souvent déshumanisantes des Arabes. La collaboration inclut WU-SEN récitant des extraits du poème "Identity card" de l'auteur palestinien de renommée internationale Mahmoud Darwish, renforçant la position des artistes sur notre époque actuelle.

Volume I

Bint El Balad est une célébration des femmes originaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord nées dans la diaspora. Cette chanson est un hommage aux femmes que la conciliation de deux mondes différents a profondément transformées. La chanson rassemble Nadine Altounji, Nadia Bashalani and Dana El Masri, trois femmes dont les racines sont profondément ancrées dans le sol fertile des pays d’origine de leurs parents : la Syrie, le Liban et l’Égypte. Nadia et Dana sont les chanteuses principales, alors que Nadine et Mark Alan Haynes ont écrit et arrangé la musique. Nadine y joue aussi le oud, instrument dont jouait déjà son arrière-grand-père à Alep et sur lequel elle a appris à jouer les trois dernières années.

Nadine Altounji a rencontré la poétesse et danseuse Marcia Castro Gamarra lors d’une fête à Cusco au Pérou en 2018 et elles se sont très vite entendues. Elles ont par la suite passé beaucoup de temps à élaborer des concepts de chansons et à discuter d’art, des droits des femmes, du colonialisme avec les spoliations et privilèges qui y sont associés, ainsi que de leurs propres expériences de vie, où elles doivent s’assumer face à des identités et des cultures complexes et croisées. Marcia a proposé d’écrire un poème pour Nadine au sujet des manifestations répétées pour les droits des femmes dans la région. « Je me suis précipitée chez moi pour rechercher de l’inspiration » se rappelle Marcia. « J’ai suivi les nouvelles et j’ai commencé à me demander pour quelle raison on était en train de protester, quel était le but recherché et qu’est-ce qui arrivait à ces femmes qui manifestaient? »

Escarba en mi alma est le résultat d’une fertile collaboration auteur/compositeur qui s’étend au-delà des frontières. La chanson, qui s’inspire du Tondero, une forme de danse et de jeu de guitare du Pérou, met en scène Nadine à la guitare et au chant. La musique a été composée en collaboration avec Pedro Diaz, auteur-compositeur-interprète péruvien. Les paroles de la chanson sont de Marcia Castro Gamarra, poète et danseuse péruvienne que Nadine a connue à Cusco (Pérou) lors de ses recherches en préparation du projet. Les paroles, qui sont en espagnol, manifestent de manière poétique l’aspiration profonde des individus à mettre en valeur leur patrimoine culturel, le sentiment d’appartenance et les racines souvent déterrées et disparues à cause des conquêtes, du colonialisme et des assauts du temps.   

Volume II

Enracinées dans l’histoire ou la conquête de soi

Le nouvel opus Enracinées dans l’histoire... se poursuit dans la mouvance de la sono mondiale, cette fois-ci, dans la langue de Molière. Un amalgame savoureux de musique occidentale, de percussions latino, de sonorités moyen-orientales et électroniques le tout délicatement posé dans un écrin de douceur. Coréalisé par Mark Alan Haynes et Nadine Altounji, Enracinées dans l’histoire –Vol. 2 regroupe cinq compositions originales, dont une instrumentale. Ce volume 2 s’inscrit dans la continuité du précédent EP The Stories that Tie Us to Trees - Vol. 1.

Comme le système racinaire des arbres, les êtres humains sont reliés entre eux par leurs expériences, leurs histoires et leurs blessures communes. Du regard social au regard vers soi, du déracinement à l’ouverture à l’autre la traversée est longue pour la découverte de soi.

In the madness of our times: or the scent of indifference.

Set to a laid-back ska tune, "In the madness of our times" portrays an uncertain future where individualism clashes with social indifference. To unite or disassociate? An epitome of post-pandemic expression, this new song lightheartedly reminds us of the ups and downs of our lives. "What do you do with your isolation? Do you dare to think differently? Are you caught in front of your screen? In the madness of our times."

An anthem to sisterly love, arriving with its share of conflicting emotions, Petite soeur nestles into the affectionate bond of a perpetually renewed sisterhood. In reminiscence of the family heritage, the oud, darbuka, riqq, and bendir beautifully embrace Nadine Altounji’s mellow voice. Funded by the women, femme, and non-binary collective Lotus Collective and Canada Council for the Arts, the video features five pairs of sisters. Complicity and euphoria come together in this celebration of sisterly friendship. Directed by Nadine and Miriam Altounji.