3ALA BALI

3ala bali (dans mes pensées) est une chanson sur le thème de la nostalgie et des souvenirs des pays d’origine transformés et parfois rendus méconnaissables par les ravages de la guerre. Bien souvent, les images de destructions traumatisantes sont les seules que nous voyons dans les médias. La chanson révèle une profonde nostalgie à l’égard de lieux et de moments différents, d’où jaillit une culture vibrante, et qui sont bien ancrés dans la mémoire collective de la diaspora éparpillée aux quatre coins du monde.

  Les paroles de 3ala Bali (dans mes pensées), écrites et chantées en arabe par Dana El Masri, sont inspirées des discussions de Dana avec Nadine, qui les ont amenées toutes deux à prendre conscience d’un profond désir de réaliser une œuvre joyeuse et chaleureuse représentant leur riche héritage culturel. Nadine joue à la guitare électrique et  Ali El Farouk joue du oud. Nadine a composé la musique de 3ala Bali (dans mes pensées) puis en a fait l’arrangement musical avec Mark Alan Haynes.

 C’est la vidéographe Victorine Sentilhes qui a tourné et monté ce superbe vidéoclip qui est une célébration vibrante et une démonstration de la manière dont nous conservons au fond de nous, tout prêts à s’épanouir, des éléments rappelant la culture, les sites et les gens de nos pays d’origine.

 Sentilhes utilise les images d’Alep et de Damas prises par le photographe et musicien Jason Hammacher, directeur des Lost Origin Productions. Hammacher a attiré l’attention de Nadine lorsqu’elle a entendu les anciens chants chrétiens qu’il avait enregistrés à Alep, ville d’origine de la famille de son père.

Les diverses photos de famille de Nadine contribuent à donner à la vidéo profondeur et sensibilité, sans compter les autres collaborateurs, y compris Dana El Masri, Adel Bashalani, Sharif Mirshak, Christelle Franca, Anita Altounji, Michel Altounji et Mouna Maarawi, qui ont eux aussi gentiment offert des photos personnelles de leurs familles et de leur voyages.

Dans la vidéo, Sentilhes projette des images de Syrie, d'Égypte et du Liban sur les corps des deux femmes: ces images se mettent alors à vaciller, tels des rêves ou des souvenirs d'être chers disparus.